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13 mai 2021

Découvertes royales & impériales - RESTE 2 CHAMBRES

Chers Amis,

Le mois de mai est l’occasion de prendre le temps d'apprécier des lieux magnifiques chargés d’histoire tout près de chez nous. A cette occasion, ATC culture club vous propose un voyage dans le temps intitulé ‘Découvertes royales & impériales‘ du jeudi 21 au samedi 23 mai 2020. Vous découvrirez le château de Compiègne et ses fabuleux musées, le village et le château de Pierrefonds, résidence des Valois, l’Abbaye royale de Chaalis et ses trésors légués par Nélie Jacquemart, veuve du grand collectionneur Edouard André, le fabuleux château de Chantilly et son musée du cheval qui clôturera notre week-end.

Ne manquer pas ce voyage convivial et pétillant qui sera réservé aux 20 premiers inscrits (ou 14 chambres).

 

Informations générales

Rendez-vous :

  • Le jeudi 13 mai, à 14h30 précises à la billetterie du château de Compiègne (Place du général de Gaulle).
  • De Bruxelles, prendre l’autoroute A1 direction Paris. Prendre la sortie ‘Ressons Est’, direction Compiègne. Distance 237 km +/- 3h00.

Participation :

  • 440 € comprenant :
  • le logement en chambre double avec petit-déjeuner buffet à l’hôtel Aiden by Best Western*** de Compiègne (21 mai) et à l’hôtel Best Western Hôtel du parc à Chantilly (22 mai),
  • les taxes de séjour,
  • 2 apéros,
  • les visites guidées + les entrées aux différents lieux que nous visiterons,
  • les services de votre guide accompagnateur.

Participation :

  • Veuillez verser la somme de 440 euros ou 586 € (forfait dîners & déjeuner) sur le compte n° BE15 0014 2678 5730 d’ATC avant le 20 février

Divers :

  • Supplément de 160 euros pour une chambre single
  • Supplément de 146 € pour les 2 dîners et le déjeuner du samedi
  • Un covoiturage est prévu (selon disponibilité)

Les hôtels :

  • Aiden by Best Western*** - 70 A, Pont Neuf, 60280 Margny-lès-Compiègne
  • Best Western plus hôtel du Parc*** - 36, avenue du Maréchal Joffre, 60500 Chantilly

Inscription effective après réception du paiement de lacompte

 

Le programme découverte

Jeudi 13 :

  • le château de Compiègne et ses jardins
  • 12h15 déjeuner libre dans un restaurant des environs – lieu à définir
  • 14h15 rendez-vous à l’accueil groupe du château
  • 14h30 visite guidée des appartements de l’Empereur et de l’Impératrice et du musée du Second Empire
  • 16h30 visite libre du musée de l’automobile et du parc
  • 18h00 remise des clés de votre chambre
  • 20h00 apéro au bar de l’hôtel
  • 20h30 dîner à l’hôtel (inclus dans forfait) 

Le château de Compiègne Occupé par les différents souverains français de Louis XV à Napoléon III, l'Appartement de l'Empereur est au cœur du château de Compiègne. Il occupe tout le corps central de la façade sur le parc et se déploie de la salle à manger à la bibliothèque. Les décors muraux et les plafonds de l'appartement de l'Empereur datent pour l'essentiel de la fin du XVIIIe siècle et du Premier Empire. Quant à l'ameublement, il a été restitué selon les pièces tel qu'il existait sous le Premier ou sous le Second Empire. Le cabinet du Conseil, où le Roi tenait conseil, fait exception. Sa présentation dans un état XVIIIe siècle rappelle que le château de Compiègne fut l'un des lieux d'où émanait le pouvoir royal.

Au-delà de la bibliothèque de l’Empereur, le visiteur pénètre dans l’aile nord de la terrasse construite en 1755 qui abrita successivement le Dauphin Louis et la Dauphine Marie-Josèphe de Saxe, la reine Marie-Antoinette avant qu'elle ne choisisse l’aile neuve au sud de la terrasse puis le roi Louis XVI lui-même qui bénéficiait dans cette partie de la suite de l’appartement intérieur.

Tout naturellement cet ensemble fut affecté à l’Impératrice au Premier Empire. Aussi le sens de visite actuellement emprunté par le public aborde-t-il la découverte de cet appartement dans un sens contraire au cérémonial. Il comprenait après une antichambre et une galerie de tableaux, une salle à manger, trois salons, la chambre et son boudoir, puis deux pièces plus intimes, le salon de Thé et le salon de Déjeuner. A l’exception du salon de Thé, seule pièce de l’appartement à être restituée dans son ameublement Second Empire, les autres salles présentent une homogénéité exceptionnelle Premier Empire. Si les décors peints sont dus à l’atelier Dubois et Redouté, les toiles sont celles des peintres Girodet, Dubois père et Dubois aîné. Les plus célèbres fournisseurs de l’Empire sont intervenus ici sous la conduite de l’architecte Berthault à qui l’on doit également la création du boudoir-salle de bains de l’Impératrice, pièce circulaire dont l’éclairage zénithal s’allie au drapé des tentures murales pour reproduire l’effet d’une tente précieuse.

Au musée du Second Empire, tableaux, sculptures, mobilier et objets d'art, se mêlent comme ils le faisaient dans les résidences impériales, créant une atmosphère de luxe raffiné. Le célèbre tableau L'Impératrice Eugénie entourée de ses dames d'honneur (1855), par Franz Xaver Winterhalter, offre la meilleure introduction à l'ère des crinolines. Parmi les œuvres des artistes les plus célébrés en cette époque, tels Alexandre Cabanel ou Eugène Fromentin, se détachent tout particulièrement un ensemble de sculptures de Jean-Baptiste Carpeaux, qui fut convié aux « séries » de Compiègne. Des objets d'exception évoquent les arts décoratifs fastueux du temps des premières Expositions universelles. Certains proviennent du château, d'autres des résidences impériales détruites de Saint-Cloud et des Tuileries, d'autres encore de familiers de la cour.

Le Musée national de la Voiture fut créé en 1927 à l'initiative du Touring club de France, grâce à la détermination de son vice-président Léon Auscher, carrossier de profession. Les grands carrossiers présents aux Expositions Universelles souhaitaient constituer une histoire de la locomotion terrestre et contribuer à la sauvegarde du patrimoine hippomobile et automobile, menacé par les mutations rapides que connaissait le transport routier au tournant du 19ème et du 20ème siècle. Il offre aujourd’hui un panorama de l'histoire du transport des personnes, en particulier du passage de la traction animale à l'automobile, avec des véhicules originaires d'Europe, mais aussi d'autres continents.

Vendredi 14 :

le château de Pierrefonds et l’Abbaye royale de Chaalis

  • 08h30 petit-déjeuner
  • 09h30 déposer votre valise dans votre voiture
  • 09h40 départ en voiture pour le château de Pierrefonds (20 km +/- 40 m)
  • 10h15 rendez-vous à l’accueil groupe du château
  • 10h30 visite guidée du château
  • 12h00-14h00 déjeuner libre à Pierrefonds
  • 14h15 départ en voiture pour l’abbaye de Chaalis (45 km +/- 1h00)
  • 15h15 rendez-vous à l’accueil groupe du château
  • 15h30 visite guidée de l’abbaye et de ses trésors
  • 18h00 départ pour notre hôtel à Chantilly (45 km +/- 1h00)
  • 20h00 apéro au bar de l’hôtel
  • 20h30 dîner à l’hôtel (inclus dans forfait)

Le château de Pierrefonds À quelques kilomètres de Compiègne, sur un promontoire, se dresse le château de Pierrefonds. Un monument à l’histoire fascinante et rocambolesque : forteresse médiévale réputée imprenable, détruite au début du XVIIe siècle sur ordre du cardinal de Richelieu, ruine romantique qui a inspiré une génération d’artistes, puis résidence de plaisir de Napoléon III qui le fit restaurer et compléter par Viollet-Le-Duc. Aujourd’hui, le paisible château, plus bel exemple du Moyen Âge tel que rêvé par le XIXe siècle, conserve les souvenirs des fêtes impériales.

L’Abbaye royale de Chaalis Au cœur de la forêt d'Ermenonville, dans l'Oise, face à la Mer de Sable, l'Abbaye royale de Chaalis présente, au-delà de sept siècles d'histoire, les fastes d'une exceptionnelle demeure de collectionneur. L'abbaye et le domaine ont été légués à l'Institut de France en 1912 par Nélie Jacquemart, veuve d'Edouard André. Les ruines de l'abbatiale du XIIIème siècle, la chapelle Sainte-Marie ornée de fresques du XVIème siècle, l'immense parc, la roseraie et les étangs ajoutent à l'attrait du musée. L'importante collection J.-Jacques Rousseau trouve sa place au sein de ce domaine qui comporte sur ses terres la "cabane" du philosophe et le "désert" d'Ermenonville.

Nélie Jacquemart (1841-1912), née Cornélie Barbe Hyacinthe Jacquemart, est une artiste peintre, collectionneuse et mécène française.

Issue d’un milieu modeste, Nélie Jacquemart est dès son enfance protégée et prise en charge par madame de Vatry qui va la mettre à la peinture. Elle va rapidement y montrer des qualités et réussir à les exprimer à une époque où être femme et être peintre ne va pas de soi. Elle va pourtant réussir à obtenir trois années de suite la médaille du Salon de Paris. À partir de 1870 c’est une portraitiste recherchée, qui vit de son art, qui voit devant son chevalet s’asseoir quelques grandes figures de l’époque comme Adolphe Thiers.

Néanmoins en 1881 elle épouse Édouard André qui la fait accéder à la bourgeoisie. Elle abandonne la peinture pour une vie mondaine et va partager une passion : collectionner les œuvres d’art. À sa mort, elle lègue l'ensemble de ses biens, œuvres et propriétés à la Fondation de France. Cela permet la création à Paris du Musée Jacquemart-André, et dans l'Oise du musée de l'Abbaye de Chaalis.

Samedi 15 :

le château et les écuries de Chantilly

  • 08h30 petit-déjeuner
  • 09h30 déposer votre valise dans votre voiture
  • 09h40 départ en voiture pour le château de Chantilly (3 km +/- 15 m)
  • 10h00 rendez-vous à l’accueil groupe du château
  • 10h15 visite guidée du château
  • 12h30 déjeuner (inclus dans le forfait)
  • 14h30 rendez-vous à l’accueil groupe des écuries
  • 14h45-16h15 visite guidée des écuries
  • Fin du séjour
  • Bon retour au pays,
  • Eric.

La demeure d’un prince collectionneur

Le Domaine de Chantilly est l’un des joyaux du patrimoine français. Il est aussi l’œuvre d’un homme au destin exceptionnel : Henri d’Orléans, duc d’Aumale (1822-1897), cinquième fils de la reine Marie-Amélie et du roi Louis-Philippe, dernier roi des Français. Grâce aux précautions testamentaires prises par le duc d’Aumale, Chantilly reste, plus d’un siècle plus tard, un écrin de richesses préservées où le charme du XIXe siècle continue d’opérer.

Un destin exceptionnel

En 1830, le duc d’Aumale, alors âgé de huit ans, hérite du Domaine de Chantilly et de l’immense fortune de son parrain Louis-Henri-Joseph de Bourbon, dernier prince de Condé. Il devient ainsi l’un des plus importants propriétaires fonciers de France et n’aura de cesse tout au long de sa vie de rendre hommage à ses ancêtres et prédécesseurs. Etudiant au collège Henri IV, promis à un brillant avenir, le prince s’oriente vers une carrière militaire. Le duc d’Aumale fait ses premières armes dès 1840 en Algérie, s’illustre en mai 1843 lors de la prise de la Smalah d’Abd el Kader et devient gouverneur général de l’Algérie en 1847.

Sa fonction ne lui fait pas oublier Chantilly pour autant. Sous la Monarchie de Juillet (1830-1848), peu après son mariage avec Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, il fait décorer ses appartements privés de Chantilly par Eugène Lami, élever une galerie de bois pour les desservir par l’architecte Duban, et projette de reconstruire le "grand château" mais il doit quitter la France après la Révolution de 1848 qui abolit la monarchie.

Exilé de 1848 à 1871 à Twickenham, près de Londres, il fait sienne la devise : "J'attendrai". Considéré comme le plus grand collectionneur de son temps, le duc d’Aumale entouré de conseillers compétents constitue une fabuleuse collection de livres précieux, de tableaux et d’objets d’art dont il projette d'enrichir le domaine familial de Chantilly dès son retour en France.

A son retour en 1871, veuf et ayant perdu ses deux fils de 18 et 21 ans, il fait reconstruire le "grand château" (qui avait été détruit en 1799 pendant la Révolution) par l’architecte Honoré Daumet de 1875 à 1885, afin d’y exposer ses précieuses collections.

Puis il entame une carrière politique en devenant député de l’Oise en 1871 et entre à l’Institut de France comme membre de l’Académie française, de l’Académie des Beaux-Arts, de l’Académie des Sciences morales et Politiques.

Sans descendants directs, il lègue le domaine de Chantilly et ses précieuses collections en 1886 à l’Institut de France sous réserve qu'à sa mort, le musée Condé soit ouvert au public, que sa présentation soit préservée et que les collections ne puissent être prêtées. Le 7 mai 1897 le duc d’Aumale meurt dans sa propriété du Zucco en Sicile. Conformément à sa volonté le domaine a ouvert ses portes au public le 17 avril 1898 sous le nom de "musée Condé". La présentation des collections est restée inchangée, le château apparaît ainsi tel qu’il était au XIXe siècle, l’occasion d’entamer un voyage dans le temps en plein cœur d’une demeure princière.

Le musée du cheval (écuries)

Le cheval, au cœur des civilisations Le musée du Cheval a été inauguré en juin 2013 dans les 15 salles de la Cour des Remises des Grandes Écuries. A la fois musée d’art et musée ethnologique, il a pour but de faire découvrir l’importance de la relation entre l'homme et le cheval depuis le début des civilisations.

Des Collections précieuses et inédites

Au total près de 200 objets et œuvres d’art s’offrent à la contemplation des visiteurs : tableaux, estampes, sculptures, manuscrits, équipements équestres... Les collections, en provenance du monde entier et des réserves du musée Condé ou de collections privées témoignent des différentes utilisations du cheval et des formes esthétiques appréciées dans leurs lieux d’origine. Des œuvres rares de Pierre Vernet ou Froment-Meurice sont ainsi exposées.

Des Thématiques riches et variées

Les objets et œuvres d’art, répartis sur 15 salles abordent plusieurs thématiques : l’histoire de la domestication du cheval, les différentes races de chevaux dans le monde ou encore l’évolution des formes d'harnachement à travers les siècles. Une salle est ainsi dédiée aux outils inventés par l’homme pour maîtriser sa monture : mors, étriers, éperons…

Une collection rare de vases en verre de Bohème gravés du milieu du XIXe siècle illustre la représentation du cheval dans l’art et plus spécifiquement dans les arts décoratifs.

La bibliophilie est aussi présente avec un ensemble de livres anciens en lien avec le cheval. Six bornes interactives permettent de feuilleter les ouvrages, dont un manuscrit persan du XVIe siècle, un manuscrit français dédié au roi Louis XII et un manuscrit pour enfants publié dans les années 1940 intitulé "L’histoire du Cheval bleu".

Le musée retrace également le rôle du cheval par rapport au pouvoir, à la guerre, la chasse ou encore les loisirs. Les courses hippiques, qui font la renommée de Chantilly depuis 1834, sont représentées dans deux salles du musée, une vidéo permet ainsi de découvrir l’évolution de la position des jockeys à travers les époques.


Les inscriptions pour cet événement ont été clôturées





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